Conçue en partenariat avec Sébastien Chaigneau, la Cébé S’Track possède bien entendu de fortes aptitudes pour la course à pied. Seulement, nous avons voulu la confronter à l’une des disciplines les plus exigeantes pour les lunettes : le VTT.
Nouveauté sortie au printemps 2013, la Cébé S’Track est dédiée à la pratique régulière voir professionnelle du trail running et de l’ultra trail. Pour la concevoir, Cébé s’est associé au coureur professionnel Sébastien Chaigneau. Après plusieurs mois de développement, les lunettes voient le jour et se démarquent de la concurrence par leur maintien redoutable. Un maintien si redoutable que nous nous devions de les soumettre à l’épreuve ultime : une sortie bien engagée en VTT.
Technologie Symbiotech et verres interchangeables:
Depuis plusieurs mois, Cébé propose des modèles équipés de la technologie Symbiotech. Il s’agit d’une seconde branche souple rapportée à l’intérieur de la branche standard. Cette seconde branche enveloppe le crâne de manière stupéfiante et assure ainsi un maintien à toute épreuve. Vous pouvez remuer la tête dans tous les sens, les lunettes ne bougent pas.
Les Cébé S’Track sont disponibles en deux tailles (Large et Small) afin de s’adapter à tous les visages.
Comme sur les modèles Cinetik et Wild, les verres sont interchangeables en un tourne main. Il suffit de tirer dessus pour les libérer. Dans le feu de l’action, il faut moins d’une minute pour changer les deux verres.
Les S’track sont livrées avec deux paires de verres : une paire photochromique de catégorie 1 à 3 ou 2 à 4 et une paire transparente légèrement miroitée. Compte tenu de la météo très changeante durant ce test, nous avons pu essayer les verres photochromiques allant de la catégorie 2 à 4 ainsi que les transparents.
En plus de tout cela, les S’Track sont équipées de plaquettes nasales en caoutchouc strié.
Le poids de l’ensemble est de 26g, soit un poids très raisonnable par rapport à la concurrence.
En situation :
Les lunettes trouvent rapidement leur place et se glissent sans problème sous les sangles du casque (un Urge EnduroMatic dans mon cas). Grâce à leur poids contenu elles se font oublier très rapidement et ne créent aucun point de compression sur le nez.
Dès la première montée, on est surpris par l’excellente ventilation qui protège les lunettes contre la formation de buée, même à l’arrêt après un effort intense.
En descente, même dans les pires pierriers et après plusieurs marches sautées un peu sauvagement, les lunettes ne bougent pas. Le maintien est si bon que l’on jurerait porter un masque MX. En revanche, à haute vitesse (une portion de route entre deux chemins), l’air s’infiltre derrière les verres et gêne quelque peu.
La question des verres :
En théorie les verres photochromiques de catégorie 2 à 4 sont recommandés pour la haute montagne et le très beau temps (ce qui n’était pas le cas lors du test). Cependant, ils sont révélés très agréables, même en forêt où ils permettent de voir clair (pourvu qu’il fasse beau, encore une fois). Il leur faut une 20 aine de secondes pour s’éclaircir ce qui les situe dans la moyenne. Sitôt le ciel couvert, les verres transparents prennent le relais afin de protéger les yeux de la boue sans assombrir le décor.
En conclusion, Cébé est parvenu à créer de vraies lunettes de soleil de sport, capables de bien plus que le sport pour lequel elles sont conçues initialement. Leur redoutable maintien, l’excellente ventilation et les verres en font une paire de lunettes idéales pour faire du VTT, même engagé.
Qui plus est, leur rapport qualité prix est très intéressant puisqu’elles sont toutes disponibles pour une centaine d’euros environs.
Les plus :
Poids
Maintien
Ventilation
Confort
Verres photochromiques
Les moins :
Verres parfois trop foncés
Protection contre le vent un peu juste à haute vitesse